Plaisir d'écrire

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Journal de bord d'une TCA


JOUR 3

 

 

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Aujourd'hui est un jour gris, peut-on pour autant dire que c'est un « bon jour » ?

 

Sympa comme approche pour vous dire bonjour en ce JOUR 3.

En y réfléchissant, la liste des mots pour commencer un jour est plutôt fade :

 

  • coucou
  • Hey
  • Bon matin
  • salut ...

 

J'ai plutôt envie de vous dire « gris jour » à vous cher.es ami.e.s !

 

Depuis le début de ce journal, il m'est assez difficile de réfléchir quotidiennement à la façon dont j'aborde mon alimentation, si ce n'est lors de ces temps d'écritures.

 

Tel un bonjour, s'alimenter est obligatoire.

Bien qu'un bonjour ne soit bien évidemment pas un décret voté au Sénat, ça n'en reste pas moins un acte de respect envers autrui. S'alimenter peut donc être associé à une marque de respect envers notre organisme ? (Et accessoirement les personnes qui nous aiment, car sinon c'est ciao et à la vie prochaine?)

 

C'est finalement assez cyclique :

    • On se dit bonjour en début de journée puis bonne nuit lorsque la journée est terminée.
    • On mange au rythme de la journée et on rejette le tout quand on a terminé de digérer.
    • On inspire puis on expire pour respirer.
    • On ferme et ouvre les paupières pour éviter de sécher nos yeux (pour ceux qui se le demandent : entre 14 400 et 19 200 clignements par jour soit 15 à 20 fois par minute) (choquée).
    • Notre cœur se remplit puis se vide afin de distribuer le sang dans tout notre corps pour l'irriguer (et bon appétit).
    • On avance un pied puis l'autre pour avancer ou reculer.
    • ...

 

Loin de moi l'idée de vous faire un cours d'anatomie (bien que je sois en train de saigner actuellement la série Grey's Anatomy) (sans mauvais jeu de mots bien sûr) (oui ce jour est couplé de doubles voire triples parenthèses).

 

Tout cela pour vous dire que dans la vie et je ne vous apprends rien : il y a un début et une fin (faim).

 

Alors d'où vient la faim ? Qui fait quoi dans l'histoire ?

D'après Doctissimo.fr (source fiable et pas angoissante du tout, ne vous en faites pas) :

 

Outre la régulation de l'humeur, du niveau de stress ou du sommeil, les hormones sont aussi responsables de la sensation de faim. Deux hormones sont en cause dans la régulation de l'appétit : la ghréline, qui déclenche la sensation de faim, et la leptine, censée indiquer au cerveau que nous avons suffisamment mangé.

 

Grande nouvelle : les hormones gèrent notre faim... ce sont peut-être elles finalement les sadiques de l'histoire ?

 

Cette régulation est parfois entravée, on parle alors de résistance à la leptine lorsque le cerveau ne reçoit pas le signal que l'estomac est plein, conduisant à manger plus (et trop).

 

J'imagine bien mon corps en mode 14 juillet actuellement... vais-je demander à Google comment faire pour avoir + de leptine dans mon corps ? La réponse est oui :

D'après le site de Santé Magazine (valeur sûre non ?) voici un copié-collé choqué par sa révélation :

 

Sur le plan structurel, la leptine est une protéine d'environ 16 kDa (kilodaltons), codée par le gène « OB » situé sur le chromosome 7 humain. Elle a été découverte pour la première fois en 1973 chez la souris.

 

Petit cours de numérologie obligatoire car ça me saute aux yeux : 

Chromosome 7 ====== 7 =  jour de mon anniversaire

Année 1973 = 1 + 9 + 7 + 3 = 20 = 2 ==== MOIS de MON ANNIVERSAIRE

 

EST-CE UN PUTAIN DE COMPLOT DE L'UNIVERS ?

 

Blague à part, la vérité est que l'information qui m'a choqué à la base était que (si mon analyse est bonne, j'ai arrêté tout ça en terminale pour ma part) : les chromosomes ont créé les hormones.

 

En y réfléchissant... en effet, nous sommes un assemblage de chromosomes... donc c'est finalement logique (oui j'étais prête à lancer une deuxième révolution là).

Nota bene de moi à moi :

  • Merci moi de ne pas m'être lancée dans une carrière de scientifique,
  • À la prochaine vie tu écouteras tout de même un peu plus tes cours de bio et tutti quanti s'il te plaît.

 

Bref revenons à nos hormones ou plutôt à l'hormone phare qui m'intéresse le plus, la pire comme la meilleure, celle dont j'aime coupler à Joe (le déni), j'appelle HAUT ET FORT (j'espère que vous imaginez que je vous crie actuellement dans les oreilles tel un chauffeur de salle de théâtre) :

 

LA LEPTINE « COMMENT FAIRE POUR EN PRODUIRE + POUR MANGER - »

(Grande campagne électorale en moi actuellement lol)

 

Bon après lecture de conseils etc., voici ce que j'en retiens :

  • bien dormir #le_plus_important dans tout ce que j'ai lu
  • Éviter le stress
  • Pratiquer une activité physique régulière
  • Privilégier les bonnes graisses, les fibres alimentaires et les aliments riches en oméga-3

 

En d'autres termes : avoir une vie saine, sans subir la lourde tâche du métro, boulot, dodo. Ça sent l'invitation à élever des chèvres au fin fond des Pyrénées tout ça. En effet, tous les conseils des nutritionnistes, médecins et machins évoqués dans mes lectures depuis 20 minutes ne m'aident pas, ils me pointent plutôt du doigt car là, je ne coche RIEN (et vous?).

 

Bon ça donne tout de même de bonnes pistes à réfléchir mais comment faire quand notre vie est un nœud de fil de pêche emmêlé de stress, d'ego, de mental et de Ginette aigrie. Et avant ça, je m'étonnais de voir Amour et Inspi apeurés car j'ai osé leur adresser mon attention après 26 ans d'existence...

 

Ce texte copié-collé issu de l'article Santé Magazine est une bonne fin (faim) pour terminer ce jour 3 :

 

Quel est le lien entre émotions et sensation de faim ?

Certaines personnes ont pour habitude de "gérer" leurs émotions par des prises alimentaires, visant à réduire par exemple l'angoisse, ou le stress, voire pour se "récompenser" après une bonne nouvelle. (#moi)

 

Lorsque cette habitude devient une réponse automatique, il s'agit d'un trouble du comportement alimentaire, puisque les prises sont la conséquence d'une difficulté à tolérer et à faire l'expérience des émotions qui nous submergent. (#lol)

 

Auquel cas, un suivi psychothérapeutique est tout indiqué, afin de comprendre l'origine du comportement et de travailler sur les traumatismes en cause. (#welcome dans ce journal de bord)

 

Bisous de moi à vous.

(Et de vous à moi hein)


08/05/2024
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JOUR 2

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Bonjour.

 

Bonjour à toi qui me lis, bonjour à vous : Ginette, Joe et Amour… et à tous ceux que je ne connais pas encore.

 

Je vous écris après avoir dégusté un charmant grec de chez « les filous », plutôt sympathique comme nom vu le poids de la nourriture qui pèse actuellement dans mon estomac.

C’était un délice non-culpabilisant étant donné que j’ai couru à jeun ce matin pendant 1h top chrono. La seule chose dont je regrette actuellement : c’est mon mal au bide après avoir mangé trop vite ET sans faim.

Mmmh. Joe le déni est-il en train de fonctionner ? Car ceci me paraît bien être des regrets. Peut-être que pour contrecarrer le Joe, il faudrait simplement lui dire qu’on a trouvé sa cachette.

Bref, au placard Joe, je t’ai démasqué.

 

Là n’est pas l’objet de vous donner faim, ni de vous ennuyer, j’aimerais aujourd’hui parler de : nourriture et non de « bouffe » comme certains disent:

 

« Bon les mecs on va bouffer ? »

« On bouffe quoi ce soir ? »

« Punaise j’ai pas envie de faire à bouffer »

 

Ce mot a tendance à m’hérisser le poil, la nourriture est précieuse, c’est le signe de la vie, sans elle, on meurt… (enfin d’abord sans l’eau). Pourtant avec le mot « bouffe », j’ai l’impression que l’on réduit la nourriture à une simple chose futile et banale, sans intérêt, sans envie ni plaisir.

J’aime manger, c’est un fait. Pourtant la nourriture est ma meilleure amie comme ma pire ennemie. Alors pourquoi ai-je l’impression qu’il y a un réel fossé entre le meilleur et le pire ?

 C’est pour vous dire, aujourd’hui j’ai commencé à déguster ce plat dans l’idée qu’il était mon meilleur ami. Le plat terminé, je peux dire qu’avec mon mal d’estomac c’est mon pire ennemi…

Bon ça suffit, appelons un chat un chat : j’ai mangé sans réfléchir, sans conscience, sans gratitude. J’ai concrètement dévoré ces quantités bien trop élevées alors que je n’avais (rappelons-le quand même) absolument PAS FAIM.

MAIS, parce que le plat m’a été livré, je ne peux pas, ne pas finir un plat si celui-ci a été commencé. Quand je mange de cette façon, j’ai un peu l’impression d’être un aspirateur dévoreur de poussières jusqu’à la dernière miette. Est-ce une fausse croyance venant de l’enfance?

 

« Fini ton assiette ou tu n’auras pas de dessert »

« FOUTAISE »

 

Qui ne l’a jamais entendu enfant ? Pour ma part ce fut le cas. Mais que voulez-vous, j’ai toujours (plus ou moins) été un petit estomac sur patte.

Comment fait-on pour briser une fausse croyance dont on a toujours eu conscience ? Oui c’est un paroxysme, bien problématique.

Rappelons les bases :

 

1 - prendre conscience = fait

 

2 - revivre la situation = fait

 

3 - s’autoriser à s’arrêter de manger car on a atteint le stade de satiété = pas fait, ni même pensé

 

4 - recommencer, répéter jusqu’à l’intégrer = rendez-vous dans 10 ans

(et là on pense tous à notre cher Patrick Bruel, putain 10 ans c’est long, on ne pourrait pas avancer le rendez-vous au prochain repas ? Au moins c’est terminé et ce journal prendra fin au 3ème jour).

 

Si c’était facile, je ne passerais pas 1h de ma vie à écrire cet égotrip introspectif me diriez-vous.

 

Ah ego je t’imagine si bien me mener à la baguette telle une marionnette avec un petit rire diabolique. Ne t’inquiètes surtout pas avec amour on a un plan pour toi.

 

*rire diabolique*

« Oh non je deviens ego.»

 

Après tout, il fait partie de mon organisme et quand j’y pense, il me fait rire. Je l’imagine tout fin, tout petit, avec de longues jambes fines, de longs bras fins, une tête et corps unis en un seul et même rond uniforme et bien gros tel un personnage de bande dessinée. Quand il marche, on ne voit que ce cercle se dandiner tout fièrement. Pour un petit être, il en impose.

 

Joe le déni quant à lui je ne l’imagine pas, à l'image de sa fonction, il est invisible. Il travaille dans l’ombre, un vrai espion. D’ailleurs, on ne se rend compte de sa présence qu’au travers de l’oubli, c’est-à-dire plusieurs heures, voire jours, voire années, après son activité. Il est fort ce Joe. Je me languis de pouvoir peut-être un jour, le rencontrer.

 

Quant à Ginette, ah Ginette. Son nom ancien est à l'image de cette vieille dame qui a pris vie dans mon estomac. D’ailleurs, elle s’est créé un sacré cocon. Elle est si grosse et imposante qu’elle y a pris toute la place (malgré sa perfusion d’amour d’hier). Je l’imagine vêtue d’une longue robe à fleurs, ce type de robe légère que l’on met à la maison en pleine canicule d’été. Elle a les cheveux violets avec des bigoudis, des lunettes de vue des années 70 et des fils de part et d’autre accrochés aux branches pour éviter de les perdre. Si vous avez la référence, je l’associe à la dame de l’accueil dans Monstres & Compagnies. Un caractère aigri et un corps grossi par mes angoisses. Autant vous dire qu’après mon ulcère, elle s’est pris 10 kg de bonheur angoissé.

Cependant, j’ai du mal à l’apprécier. Ce qui est étrange étant donné qu’égo le maléfique, lui je l’aime bien… peut-être parce que j’ai un peu plus conscience de sa présence… depuis le temps que l’on échange lui et moi…

 

Un jour ou l’autre, Ginette et moi on devra avoir un réel échange. Mais je crois bien que ni elle, ni moi n’en ressentons la moindre envie.

 

Une part de moi trouve cet écrit nul et peu anecdotique. Qui vient à moi depuis que j’ai débuté cette journée 2 ?

Est-ce toi, mental ? Le Dark Vador de cet écosystème ? Peut-être as-tu peur de te faire démasquer, trop tard je t’ai trouvé :

 

« mouhahahaa »

« Toi mouhahaha »

« Non toi mouhahaaha »

 

Une répartie de 5 ans, à nous deux nous avons 2 ans et demi. Est-ce l’âge auquel j’ai commencé un traumatisme lié à ma légitimité de vivre et me nourrir ? C’est fort probable, l’avenir nous le dira. Ou pas.

 

« Pourquoi autant d'insolence? »

« ... »

Bon mental bisous, tu ne m’intéresses pas. Il m’a coupé l’inspiration ce con. Il s’est introduit finement dans mon esprit et a réussi à tuer inspi.

Allez, sors de ta cachette, viens me voir.

 

Inspi est comme amour lorsque je l’ai rencontré hier : craintif, peu sûr de lui, presque à s’excuser de sa présence, s’il pouvait devenir invisible comme Joe il le ferait. Mais bordel de quoi avez-vous peur ? Ego et Mental ont bien trop régné, ça suffit.

 

Inspi, amour, il est temps pour vous de vous incarner en toute fierté et légitimité, stop de vivre dans l’inconscient. Je vous demande à présent de passer au stade de la conscience comme vos autres confrères et consœurs (oui à ce jour, Ginette est la seule figure féminine connue du groupe).

Bref, c’en est assez pour aujourd’hui, mes deux amis ont besoin de temps, je le ressens.

 

Faisons le point de ce que j’ai appris en ce jour 2 :

- Manger en conscience,

- Amour et Inspi vivent dans la crainte de Mental, Ego et Ginette,

- Mental a un QI de 2 ans et demi et Ego est aussi petit qu’un grain de riz.

 

Il nous reste beaucoup de choses à explorer pour faire la paix avec l’alimentation, mais j’ai l’impression que nous sommes au bon endroit.

 

À demain.

Peut-être.

Roh et puis zut, si on se retrouve dans 4 jours est-ce si grave que cela?

 

C’est ça (il paraît) l’art du lâcher-prise !

 

FIN DU JOUR 2


03/05/2024
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JOUR 1

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Aujourd’hui, j’ai mangé.

Beaucoup.

 

D'ailleurs, je n'ai toujours pas fini ; une tartine de beurre de cacahuète m’attend. Le four est actuellement allumé, il ne me reste plus qu’à enfourner la tartine pour la laisser dorer. C’est toujours plus agréable de cette façon, car le beurre de cacahuète fond sur la tartine grillée, donnant un aspect croustillant à l'ensemble.

Avant cette future tartine, je me suis enfilé deux assiettes de pâtes au beurre, du gruyère (beaucoup de gruyère) et des tomates cerises, le tout réchauffé au micro-ondes. Un délice de glucides que je vous recommande.

 

Mince, j’ai oublié le plus essentiel après tout : pourquoi ?

Pourquoi manger autant, me diriez-vous ?

Le stress d’une notification d’un « Tu fais quoi ce soir ? ».

L’angoisse de devoir accepter alors que je n’en ai pas envie.

Plus encore, l’anxiété liée à cette sortie.

 

La boule au ventre me revient rien que d’y penser.

Alors j’ai mangé pour compenser. J’en ai conscience. C’est la clé de la guérison, me diriez-vous. (Oui, vous et moi, nous allons beaucoup échanger). Mais c’est ainsi, j’ai choisi l’option de la facilité car les respirations de relaxation n’y faisaient rien.

 

En revanche, comment vous dire que ce plat de pâtes m’a bien rempli.

Me remplir, sentir un poids dans mon corps juste au niveau de mon cœur.

Tel un câlin de l’intérieur.

 

Merci à ces aliments de me réconforter.

 

Merci à ces pâtes et cette future tartine, quel plaisir.

 

Je ne ressens pas de culpabilité, de toute manière j’avais prévu d’aller courir demain, alors un peu plus ou un peu moins…

J’ai lu qu’il fallait manger beaucoup pour pouvoir maigrir, donc en toute logique je maigris actuellement ?

 

Non, je digère, di-gère, non je ne gère absolument pas car actuellement l’angoisse me noue l’estomac.

Je pensais qu’écrire me ferait du bien, pourtant cela a tout ravivé.

 

 

« Désolée madame, vous avez une indigestion des émotions ».

« Ah, et est-ce grave, docteur ? »

« Oh non, une dose d’amour et vous serez sur pied en quelques minutes ».

« Ah, et on en trouve en pharmacie ? »

« Ahahahahah ».

« …. »

« Bien évidemment que non, pas besoin d’ordonnance pour cela madame, tout est en vous ».

..........

FOUTAISE

 

Tout ce qu’il y a à l’intérieur de moi actuellement, c’est 500 g de pâtes, quant à l’amour… je n’ai pas trouvé la recette miracle pour le cuisiner….

 

Le beurre de cacahuète peut-il être considéré comme de l’amour ?

Mais bordel que je me fatigue. Et Ginette, l’angoisse, m’agace, elle aussi.

 

« Ginette, s'il te plaît, peux-tu partir ? »

« AHAH bien évidemment que non, 26 ans que je t’habite, je ne vais pas partir de si tôt ».

« Et une dose d’amour te ferait fuir ? »

« AHAHAH j’ai encore 10 années devant moi avant que ça ne me tombe au nez ».

MÊME GINETTE, L’ANGOISSE, ME MARCHE DESSUS.

 

C’est peut-être ça le souci. Je me laisse marcher dessus donc pour compenser je me remplis ?

Deux pages Word et toujours rien. Ginette n’est pas prête de décamper.

Joe le déni n’est jamais là quand on l’attend. Pourtant une petite dose de déni ne me ferait pas de mal. Allez Joe s'il te plaît, arrive....

 

Et l'amour est-il là lui aussi ? Après tout, je n’ai jamais pensé à l’appeler en 26 années de ma vie.

Qui pense à nommer l’amour... on pense tellement peu à lui...

Eric ? Patrick ?

Ou tout simplement :

 

« Amour, es-tu là ? »

« Ui..? »

« Mais t’es où ??????????? »

« Là..... »

« Peux-tu, je t’en supplie, botter les fesses de Ginette ? On fera les présentations plus tard, c’est promis ».

 

Je ferme les yeux, mais rien n’y fait.. Ginette est toujours dans la place.

 

« Amour, s’il te plaît, apaise-là.»

 

Je ferme les yeux. Je crois que je ressens une chaleur à la place de Ginette.

Je crois qu’elle est sous perfusion d’amour, la boule battante d’angoisse stressée présente dans mon plexus s’apaise.

 

Ah, amour, je crois que je t’aime bien.

 

À demain.

Peut-être.

 

FIN DU JOUR 1


27/04/2024
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