Se sentir enfermé, ne plus pouvoir bouger, le souffle coupé. La peur qui te monte des tripes jusqu'à la gorge coupant toute entrée d'air, bloquant la seule issus de t'exprimer. Enfermé dans un monde où l'air est un poison, il m'est impossible de m'ouvrir à lui.
Vivre pour mourir, où cela nous mènera-t-il ?
La rage d'être, incompris de la vie. Vouloir est différent de pouvoir et limite ma vie. Bloqué par des nécessités supérieures à la normale. Je ne peux expliquer tout ce manège qui se trame au-dessus de nos têtes, nous subissons voilà tout. Je subis la vie, elle me rafle de ses rides et m'emporte d'un coup de vent dans les méandres de son paradis. Je ne suis qu'une feuille accrochée à un arbre. Lorsque viendra l'automne je m'en irais, virevoltant au grès du vent, je quitterais mon nid pour voler de mes propres ailes, jusqu'à m'étaler sur le sol.
Parfois quand l'envie me vient, j'écoute la nuit, le bruit sourd de la ville qui dort. Mon corps crise, c'est un appel à l'aide venant des profondeurs. Je voudrais tellement l'aider, mais tout ce que je fais n'y fait rien. Je ne sers à rien malgré moi. D'autant plus que je méprise cette nation et ses persécutions. Se sentir différent de la société n'est pas bien, ce sentiment détruit, surtout lorsqu'on ne sait rien en faire. Démunie par la vie, je suis dans la catégorie des incompris. Tout est une question qui tourne autour du verbe comprendre. La compréhension a des répercussions sur chaque individu, elle nous offre une multitude de sentiment suivant la situation. Aujourd'hui, je ne sais lequel choisir face à la compréhension que je ne serais jamais Monsieur et Madame tout le monde, si ce n'est de la rage.
Ce monde qui tourne autour de moi n'est pas réel, il est faux comme toutes ces personnes qui y vivent, tout comme toi moi. On porte tous le masque de la personne heureuse, de celle qui se voile la face et ne se préoccupe pas du lendemain, mais, derrière cet air malin et serein se cache une part sombre. Celle que seule notre pensée connaît. Celle que même sous l'effet de toutes les drogues et alcool, il nous serait impossible à avouer, car même notre corps ne veut pas se dévoiler à ce point. Après tout, on fait style que nous sommes tous différents, mais on agit tous de la même façon, on ressent tous de la même manière. J'ai toujours cru que chaque personne était différente, qu'elle m’apporterait un goût nouveau de la vie. Mais au fil de ma petite vie, j'ai pu déterminer deux catégories de personnes. Ceux qui ont un même but, m'utiliser, puiser ma compréhension et mon affection. Puis ceux qui s'accrochent sans raison, m'empêchant d'être et d'avancée. Je ne cherche pas à être aimé de chacun, mais il faut toujours que cela se produise, quoiqu'il arrive, je ferrais souffrir à mon insu. Savoir que je blesse sans le vouloir me tue. Je ne suis pas le verbe comprendre, je n'ai pas à créer des sentiments chez chacun et chacune. Je veux juste que l'on me laisse tranquille.
Sans rancune car malgré tout il existe des personnes qui font de votre vie un rêve éveillé. Dans ce texte, je n'affirme rien, je pense, je me défoule, je parle de ma vision de vie, ne vous sentez pas visé. Ne pensez pas non plus que je suis fermée à la beauté des personnes qui peuplent ce monde. Derrière le masque de pollution et d'égoïsme de celui-ci existe un paradis cosmique, nous, être humain sommes la vie, et la terre, notre mère, nous unit tous de son amour béni. Ou bien dit d'une autre manière et dans un langage qui vous rendra en accord avec mes paroles ; malgré nos imperfections, nous formons ce monde qu'est la terre, nous sommes la vie qui l'anime, et par nos actions uniques à chacun, nous avançons plus ou moins mains dans la main avec le but de vivre dans la paix et la sérénité.
Voilà voilà, j'espère que ce petit moment vous a été agréable, n'hésitez pas vous aussi à dire le fond de votre pensée plus bas dans les commentaires, j'y répondrais avec plaisir !
