Plaisir d'écrire

Plaisir d'écrire

Une vie.

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Un touché, une pincée, un dégoût, je ne supporte plus d'avoir des soucis dans ma vie. Les commérages ne sont plus de mon âge, je veux, j'ai besoin de liberté mais je me sens comme emprisonné dans un cercle fermé dont j'ai délibérément perdu la clé. Je suis dans un espace arrondi et sans issue où les espérances frôlent les contours sans limite. Enfermé, immobilisé, je me ferme au monde entier.

Je relève la tête, le ciel m'observe sans pour autant me donner d’échelle. J'appelle à l'aide et me démène, que quelqu'un m'aide! C'est un combat sans fin qui me fait face, je dois me débrouiller autrement. La vie ne semble pas si facile, pourtant ce cercle semble si lisse, sans égratignure ni fissure malgré le temps passé à l'intérieur, seul mon reflet persiste dans celui-ci et contribue à me tuer à petit feu j'essaie de me combattre, de frapper à grands coups celui-ci mais je ne me fais plus mal qu'autre chose... J'ai beau vouloir, rien n'y fait.
Alors j'attends mais je perds mon temps, je dois agir, mais de quelle manière ?

J'accepte. Je me dois d'accepter d'être enfermé, après tout frapper n'a servi qu'à me briser, j'accepte, dans l'amour, et la simplicité, j'efface et crache cette amertume pour n'y remplacer que des liquides amoureux.
De cette révélation, un léger nuage descendit de son village céleste pour soulever mon petit corps et l'amener hors de ce cercle. De là-haut je vis le monde tel que je l'avais toujours voulu, il ne m'avait fallu qu'une chose, depuis toutes ces années, accepter. Malgré qu'aujourd'hui il soit trop tard pour vivre ma vie terrestre, je pars en paix dans les cieux, émerveillé de ce monde porteur de vérité que l'on a tendance à ne pas regarder de peur de devenir aveugler par cette fameuse vérité qui est que l'on a perdu tout notre temps à se contempler sur les parois d'un cercle fermé.
Accepter est comme un synonyme d'aimer, accepter c'est s'accepter soi-même, s'aimer dans chacun de nos gestes et aimer chacune de nos situations dans la vie
J'aime et ne compte pas dans la compassion et la guérison, d'un corps, d'un cœur et d'une conscience meurtri par un passé, son seul remède est d'accepter d'avoir souffert.
Alors acceptons.

Voilà petite histoire pour vous faire réaliser (je l'espère de tout cœur) que l'on peut toujours relever la tête de nos situations difficiles, (faut-il encore vouloir s'en sortir) mais aussi que si vous voulez avancer dans la vie, il va falloir commencer par vous changer et à mettre un coup à votre égo en acceptant et en se pardonnant d'un passé qui sans doute vous gêne.

La vie est si jolie, ne l'oubliez pas.



28/12/2015
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